Comment préparer la séparation enfant/maman…

Pour beaucoup d’enfants, que ça soit à la crèche, chez la nounou ou pour son entrée à l’école maternelle, cet événement majeur est souvent synonyme de pleurs et de refus. Ce fameux cordon qu’il faut couper, ce moment fatidique que toute maman redoute, un jour ou l’autre, il finit par arriver. Ca a été mon cas pour l’entrée de mon ainé, Estao, en petite section de maternelle. Pendant 3 ans, je n’ai pas souhaité le faire garder. J’ai voulu garder mon bébé tout près de moi pendant ces premières années de vie pour ne louper aucun de ses moments si uniques et intenses. Même si j’étais totalement lucide que cette « sociabilisation » dans une structure publique, avec d’autres enfants, allait être bénéfique pour lui comme pour moi, c’est difficile de voir son bébé grandir. Et pour l’enfant, il se peut aussi que la séparation soit difficile à appréhender. Étant passée par là, je partage avec vous mes astuces qui ont fonctionné pour nous…

conseils-parent-enfant-séparation-pleurs-école

Mes conseils pour rassurer votre enfant !

Comme je le disais dans mon article précédent, en septembre dernier, mon fils Estao, est rentré à la maternelle. Je l’avais préparé au maximum à cette nouvelle aventure. Dans un premier temps, on est allés visiter son école en famille. Il a rencontré sa future maitresse. Il a rapidement assimilé l’école au jeu. Et c’est tant mieux ! En accord avec la maitresse et son papa, nous avons préféré ne le mettre que le matin à l’école. En effet, en première année de maternelle, l’école n’est pas encore obligatoire toute la journée. De mon côté, l’idée de le laisser uniquement le matin me rassurait. Ainsi préparé, les premiers jours d’école se sont vraiment bien passés. Chaque matin, il s’y rendait en Globber, fier comme un paon ahah ! Et puis, ça s’est gâté…

Sans crier gare, alors que la première semaine s’était bien passée, la semaine suivante, il a hurlé en s’agrippant à moi pour ne pas que je laisse à l’école. Je ne vous raconte pas dans quel état j’étais à l’idée de le laisser dans cet état. De mon côté, j’ai essayé de comprendre pourquoi ce changement de comportement soudain. La première chose a laquelle on pense, c’est: « mon enfant n’est peut-être pas bien à l’école parce qu’on l’embête/parce que la maitresse est méchante/parce qu’il se sent abandonné etc… ». Bref, pleins de choses nous passent par l’esprit. Et puis, après réflexion, on s’aperçoit qu’un enfant a lui aussi ses humeurs, comme les adultes. Que la fatigue, le manque de sa maman… sont des éléments qui peuvent intervenir dans ce changement d’humeur radical. Un conseil: ne paniquez pas, c’est normal ! L’entrée à l’école est un moment important pour l’enfant, tout comme pour les parents. C’est normal qu’on se sente chambouler.

Savoir le rassurer, la clé de tout !

En partant de ce constat, j’ai donc réfléchi à ce qui pourrait aider mon petit garçon a se sentir en sécurité à l’école, ou du moins, à y aller avec le sourire. Pour cela, j’ai mis en place quelques petites astuces qui l’ont bien aidé à accepter cette nouvelle routine. Et je les partage avec vous dans l’article d’aujourd’hui !

Instaurer un rituel:

D’abord, la première astuce que j’ai instauré depuis la naissance d’Estao, ce sont les rituels. Les enfants aiment ce qui est routinier. C’est en quelque sorte, leur point d’ancrage. Pour le sommeil, par exemple, j’avais mis en place un « rituel dodo » qui regroupait plusieurs actions tel que prendre le bain, masser bébé, le nourrir, le bercer, lui lire une histoire et ensuite, l’heure du dodo. En répétant chaque soir les mêmes étapes, c’est grâce à cette routine qu’Estao a pu faire ses premières nuits, dans sa chambre. Pour l’école, je me suis inspirée de ce premier rituel pour en créer un nouveau. J’ai remarqué que, chez Estao en tout cas, ça le rassurait énormément.

Tous les soirs donc, la veille d’un nouveau jour d’école, je prépare avec lui ses affaires d’école pour le lendemain. On choisit ensemble ses vêtements et je lui montre sa tenue et il adore. Quand il a de nouveaux vêtements et de nouvelles chaussures, ça part dans des grands « Waouh ! ». Du coup, le lendemain matin, il est heureux d’enfiler ses vêtements choisis (presque) comme un grand.

L’aider à s’apaiser:

Ensuite, il faut l’aider à s’ancrer dans le moment présent. Quand vous le laissez le matin à l’école, à la crèche ou encore chez sa nounou, vous n’êtes plus là. Pour certains enfants, cela créé un manque et encore une fois, c’est normal. Grâce à son doudou ou à un lange qui sent votre odeur ou encore mieux, une photo de vous, votre enfant peut ainsi se rattacher à ce qui le rassure. Cela peut-être une odeur, une sensation, une attache visuelle… A vous de voir ce qu’il marche avec votre enfant. Pour Estao, étant donné qu’il n’a jamais eu de doudou – il n’en a jamais voulu, et que la tétine est interdite, il perdait l’un de ses points d’ancrage principal: moi. Je ne m’en suis pas rendue compte les premiers jours. C’est sa maitresse qui m’en a fait part.

J’aime beaucoup sa façon de travailler. Elle est très douce et patiente. Et c’est en sortant de l’école que la maitresse d’Estao m’a avoué qu’il me réclamait beaucoup, qu’il semblait… perdu. C’est seulement lors des activités de classe qu’il oubliait le fait que je n’étais plus là, et qu’il arrivait, de ce fait, à se concentrer sur d’autres tâches. Les pleurs cessaient alors jusqu’à ce qu’il s’aperçoive à nouveau que je n’étais pas là. Elle m’a donc conseillé de ramener son doudou avec lui ou s’il n’en avait pas, de ramener une photo de moi. J’ai trouvé la requête quelque peu « originale » mais pourquoi pas ! Si ça marchait après tout, si ça permettait à mon fils d’être rassuré et apaisé ? Le lendemain, je ramenai donc une photo où je posais avec Estao bébé, je lui ai expliqué que je mettais à sa disposition une photo de nous deux pour aller à l’école et que si jamais, il se sentait seul, il pouvait la demander à la maitresse qu’il le lui donnerait. Verdict: quelques jours seulement après, la maitresse m’a dit que ça fonctionnait. Qu’il arrivait qu’il pleure dès mon départ mais qu’en lui montrant notre photo, ça l’apaisait instantanément. Un vrai petit remède contre les bobos de cœur ♥

Je sais qu’il y a d’autres astuces comme celle qui consiste à dessiner un petit coeur sur le poignet de l’enfant et de la maman qui fonctionne chez certains enfants mais en ce qui concerne Estao, il avait besoin d’une attache plus « concrète » pour se rassurer. Et la photo marche très bien pour le moment !

Et vous les mamans, comment s’est passée la rentrée en maternelle, à la crèche ou chez la nounou ?

Des bisous ♥

Suivre:
Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.


Vous recherchiez quelque chose?