Avoir confiance en soi.

Hello les filles !

Aujourd’hui, je vous retrouve pour un nouvel article « Humeurs/Confessions ». C’est un article qui me trotte dans la tête depuis longtemps mais qui n’est pas encore arrivé à maturité quand j’ai eu l’idée de l’écrire. Pourquoi ? Parce que le sujet du billet d’aujourd’hui va porter sur la confiance en soi. C’est un sujet sensible pour beaucoup – dont je fais partie, mais qu’il fallait que j’aborde pour diverses raisons que je vais évoquer avec vous ici. Je tenais également à vous donner des conseils qui ont fonctionné pour moi et qui m’ont permis d’avoir confiance en moi à l’heure où je vous parle…

Quand j’étais enfant, j’étais extrêmement réservée. Ma mère se réjouissait d’avoir un enfant aussi sage, toutes ses amies l’enviaient. Je dirais plutôt que j’étais effacée. J’ai eu une éducation où l’enfant n’avait pas son mot à dire, ce sont les parents qui ont la pleine autorité. La pleine autorité de penser, de parler, de juger… Bref, je devais tenir mon rôle d’enfant sage, d’élève modèle à l’école, point. Mes parents ne m’ont jamais appris à penser par moi-même. Leurs paroles tenaient lieu de paroles d’évangiles. Aucune question, aucune remise en question… Je suivais le mouvement.

Mon histoire:

Mon adolescence a suivi le même chemin: étant habituée depuis toute petite à devoir me taire et taire mes opinions, je ne savais pas exprimer mes idées. J’étais d’une timidité affolante, le simple fait de m’exprimer en public me donnait des nausées. Parler en classe pour des exposés ou lors de prises de paroles spontanées ? Impossible. J’étais sous pression en permanence. Si j’avais pu me cacher dans un petit trou de souris pour ne plus réapparaitre, je l’aurais fait ! Quand je sortais en ville ou à la bibliothèque, je rasais les murs, le regard baissé. J’avais trop peur de croiser un regard étranger qui  me renverrait une image négative de moi-même. J’avais mon groupe d’amis auprès desquels je pouvais enfin m’exprimer et laisser court à mes pensées. Ma personnalité pouvait s’exprimer librement, mais dans l’intimité uniquement.

Éprise de liberté.

J’enviais de tout mon être ces filles libres qui parlaient, bougeaient et pensaient sans entraves. Ce qui était le plus frustrant, c’était de me dire que cette entrave que je ressentais, c’était à cause de l’éducation que mes parents m’avaient donné et que de ce fait, je me l’imposais à moi-même. Puis, j’ai rencontré Romain, je suis partie faire mes études à Paris et progressivement, à la fac, je me suis ouverte. Je vivais hors du domicile parental et je commençais à comprendre que je pouvais être enfin moi-même sans que personne ne me juge. Sauf que, c’était loin d’être aussi évident. Quand on a été conditionné pendant 18 ans à se conduire d’une certaine façon, c’est très difficile de se défaire de ses liens.

L’adulte que je suis devenue a ainsi grandi avec cette façon de voir les choses: faire le moins de bruit possible, raser les murs et tracer sa route. Au travail, je n’osais pas me défendre même si je trouvais qu’on m’exploitait. Dans le cercle personnel, où ce que je pensais être mes amis, ont profité de ma gentillesse. Quand j’ai passé mon permis de conduire… Bref, des exemples médiocres où j’aurais du hurler ma colère, j’en ai des milliers.

Sauf que je ne voulais pas être ça. Je ne voulais pas être cette évolution en grand format de la petite fille que j’ai été. Ce n’était plus moi. En m’anticipant de mes parents, je suis devenue libre. Libre d’être celle que je voulais être. Mais comment ? Comment se départir de 18 ans d’éducation où on ne t’apprend pas à penser par toi-même ? C’est sur ça que j’ai travaillé ces dix dernières années: apprendre à être celle que je voulais être, celle qui dormait profondément et qui ne demandait qu’à naitre, qu’à être. Plusieurs choses m’ont permis de devenir cette personne, meilleure pour moi.

Le chemin de l’acceptation.

Le plus grand changement dans ma vie qui m’a permis d’avoir confiance en moi, c’est le fait de devenir maman. Comme je le disais, ça fait 10 ans que je travaille sur moi. Et devenir maman pour la première fois en 2016 a achevé ce long chemin, de la plus merveilleuse des façons. Je ne voulais pas que mon fils voit en moi cette petite chose fragile, sans opinion, frustrée que l’on a fait de moi enfant. J’ai laissé définitivement derrière moi cette personne que j’étais le 18 octobre 2016.

Je me suis sentie tellement forte, à pouvoir déplacer des montagnes quand j’ai tenu pour la première fois mon fils dans mes bras. Je lui ai promis qu’il aurait toujours son mot à dire et que je le protégerai des personnes qui essaieront de lui faire croire qu’il n’est rien. Ça peut paraitre cliché mais c’est tellement vrai. Je souhaite vraiment à chacune d’entre vous de ressentir ce pouvoir, ce super pouvoir de quelque manière que ce soit: via la maternité, le travail, l’amour…

Mes conseils:

Mais avant d’avoir mes enfants, pendant 10 ans, j’ai cherché des pistes de travail pour aller de l’avant. Pour être enfin libre de penser et d’être celle que je voulais. De me foutre du regard des autres et surtout de ma famille. De penser par moi-même et de me dire que ce que je fais et dis est la seule chose que je dois prendre en compte.

1. Prendre conscience de soi.

S’il y a bien un conseil par lequel tout commence, c’est celui-ci. Pendant longtemps, j’avais l’impression d’être une étrangère. Comme si, je me considérais d’un point de vue extérieur, comme si tout ce que je vivais et ressentais, je n’avais pas l’impression que ça soit moi qui le vivais. C’est très étrange comme sensation. Je pense que c’est ma carapace qui s’exprimait. Pour ne pas subir cette frustration, je m’étais dédoublée en quelque sorte.

Par la suite, j’ai pris conscience de ma personne. J’ai associé mon enveloppe, mon corps à mon esprit. J’ai réalisé que mes actes et mes pensées pouvaient être liés. Une fois ce constat fait, j’ai dressé les défauts et les qualités de mon corps et de ma personnalité. « Trop grande, trop grosse, pas assez intelligente…mais tu n’es vraiment que ça ? » J’ai cherché, creusé et d’autres adjectifs sont venus me qualifier: « cultivée, gentille, avenante, passionnée, têtue – oui c’est une qualité chez moi ahaha !… ». C’est très important de se qualifier, de savoir qui on est pour pouvoir s’affirmer et avancer sereinement sur le chemin de l’acceptation.

2. Faire son auto-critique.

Une fois que vous avez pris conscience que vous existiez en tant qu’individu à part entière, il est temps de faire son auto-critique. Dressez une liste de vos qualités et de vos défauts. Je sais que ce n’est pas forcément facile à faire. Au pire, n’hésitez pas à demander de l’aide à quelqu’un de confiance, qui vous connait très bien de vous aider à rédiger cette liste. En vous remettant en question, vous allez savoir les points qui sont à améliorer et d’autres à développer. Enfin, travaillez sur vos qualités, sur les points de votre personnalité qui vous rendent unique. Les raisons pour lesquelles les gens vous aiment ou vous apprécient.

3. Se surpasser.

C’est l’une des étapes les plus difficiles mais une fois que vous aurez réussi, vous aurez réussi. Sortir de sa zone de confort est compliqué. La peur du changement, la peur de se démarquer, de s’affirmer… sont d’autant raisons qui effraient, à juste titre. Je ne vous demande pas de tout quitter pour vous construire une nouvelle vie hein ! – quoique, si vous en avez vraiment envie, foncez ! mais dépassez vos appréhensions. Ce sont des petites victoires du quotidien qui valorisent tellement.

En ce qui me concerne, les choses qui m’ont permises de me dépasser se concrétisent par des actes. Aller parler à des inconnus pendant une soirée, mettre en valeur mes compétences professionnelles, prendre la voiture et faire 500 bornes pour emmener mes enfants au bord de la mer sur un coup de tête… ce sont mes petites victoires personnelles du quotidien qui prouvent que je peux être fière de moi et qui montrent à quel point je suis libre d’être celle que je veux être.

4. Croire en soi.

Du temps, des paroles et des actes… voilà ce dont vous avez besoin pour avoir confiance en vous même. N’oubliez pas que vous êtes votre meilleur atout, le meilleur « VRP » pour vous vendre, c’est vous. Ne comptez pas uniquement sur l’approbation des autres pour vous valoriser. Au quotidien, j’entends et vois des gens qui sont tellement tristes et déçues de ne pas susciter l’intérêt qu’ils souhaiteraient obtenir, sans succès.

Dans le monde du blogging, c’est flagrant. Combien de stories avons-nous vues où les influenceurs se plaignaient de ne pas recevoir autant d’éloges qui le voulaient ? Je comprends cette frustration mais un nombre de likes ou de commentaires ne devraient pas justifier la qualité du contenu proposé par l’influenceur en question. Ça peut être un indicateur mais pas le fondement même de ce qu’est l’influenceur.

Je vous laisse avec le dernier titre de Zazie, « Speed ». Les paroles sont plus qu’adaptées ici ahah !

« Réveille-toi, fais pas le mort
L’univers ne s’arrête pas
Parce qu’on n’a plus voulu de toi
Allez hop
Tu es libre alors
Oui, libre encore

Allez, quitte ce corps sage
Bats plus vite que ton âge
Sors de ta cage
Allez hop
Speed encore
Speed encore… »


Voilà pour cet article « confidences » !

J’ai eu beaucoup de mal à l’écrire, l’un des plus difficiles d’ailleurs mais c’est tellement rédempteur de mettre des mots sur ces souffrances passées…

J’attends vos réactions et commentaires comme d’habitude ;)♥

Je vous embrasse !

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3 Commentaires

  1. Steph
    20 septembre 2018 / 19 h 08 min

    Bravo pour cet article. Ca m’arrive tellement souvent d’avoir l’impression de me dedoubler,comme si je me voyais « d’en haut » en train de faire ou ressentir quelque chose. C’est fou ! Du coup je ne profite de rien…J’ai un petit garçon de 3 ans et pourtant j’ai toujours cette sensation,ca n’a pas changé avec son arrivée…C’est peut-etre pire car mon corps a changé et je m’insuporte désormais…pas facile tout ca…Mais encore une fois merci d’avoir partagé cela.

  2. 20 septembre 2018 / 19 h 49 min

    Très bel article ! Il aidera sûrement de nombreuses lectrices. Merci !

  3. Léna
    21 septembre 2018 / 9 h 21 min

    C’est un très bel article ma Julie et je pense qu’il parlera à un grand nombre de personnes! Je manque cruellement de confiance en moi depuis toujours j’y travaille mais ce n’est pas toujours évident et j’avoue que depuis que je suis devenue maman ça va un peu mieux même si le travail sur moi n’est pas encore terminé on va dans la bonne direction et ça fait du bien! En tout cas tu peux être fière de toi, de la personne que tu es et de la maman que tu es devenue je t’admire beaucoup! Gros bisous ma julie ♥️

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