Un enfant, puis deux…

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Tiens, un article « maternité », ça faisait longtemps ! Bon, certes, le dernier date du 10 juillet mais je ne vous parlais pas vraiment de mes petits bouts de chou pour le coup. Non, j’abordais ma vision que j’ai de mon corps après deux grossesses. Et dans l’article d’aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de ma nouvelle vie de maman avec pas un mais deux enfants en bas âge…

Je partage parfois des petits instants de vie avec mes petits trésors, mon fils, Estao et ma petite dernière, Elia sur mon compte Instagram. Si vous m’aviez dit encore l’année dernière que j’écrirais cet article, je vous aurais sans doute répondu qu’il fallait arrêter de boire – ou alors commencer, au choix ahah ! Quand je suis tombée enceinte de mon petit loulou, j’ai morflé pendant environ 7 mois de grossesse. J’ai eu un peu de répit pour les deux derniers mois. Vomissements, nausées, vertiges, tensions, perte d’appétit, extrême fatigue… Bref, des « petits maux » de grossesse tout à fait bénins vous diront les médecins mais vraiment handicapants dans le quotidien d’une jeune femme.
Comme vous le savez, j’ai eu un accouchement parfait. Quasiment sans douleur et sans séquelle. Le retour à la maison et l’allaitement, ça, ça était une autre paire de manches. Mais bon, nous avons fini par prendre nos marques à 3, Romain, Estao et moi. Notre petite routine s’est installée. J’étais tellement liée à mon fils qu’il m’a été impossible de reprendre le travail et de le faire garder. J’étais tellement – et je le suis toujours hein ! heureuse et épanouie dans mon rôle de maman, prêt de mon petit trésor que je voulais savourer chaque moment passé à ses côtés.

Cette envie…

Et puis, étrangement, alors qu’Estao venait d’avoir 5 mois et que le sevrage lié à l’allaitement arrivait à son terme, j’ai commencé à penser au petit deuxième. Je ne pouvais pas me faire à l’idée qu’Estao grandirait enfant unique. Je n’ai pas eu la chance de grandir au sein d’une fratrie et ça m’a énormément manqué de ne pas connaitre cela. Cependant, la voix de la raison me disait d’attendre qu’Estao sache au moins marcher, qu’il soit un peu plus indépendant. Cette voix s’est vite estompée pour laisser place à une seule et irrépressible envie: être de nouveau enceinte. Porter la vie et la sentir grandir en moi me manquaient tellement. Je m’en fichais royalement si je risquais d’être de nouveau malade pendant ma grossesse, tout ce que je voulais, c’était agrandir notre famille.
Bien sûr, j’en ai parlé à Romain qui m’a pris pour une folle au début puis m’a dit: « Et pourquoi pas ?! ». Lui aussi a longtemps été seul avant de devenir grand frère à l’âge de 10 ans. Ni une ni deux, j’ai pris rendez-vous avec ma gynécologue pour parler des risques à envisager deux grossesses rapprochées. Avec son feu vert, je retirai mon stérilet en cuivre – posé à peine depuis 2 mois ! et on se lançait. J’ai identifié le moment où j’étais la plus fertile et ma petite Elia s’est installée du premier coup. On était tellement certains de ce que l’on souhaitait pour notre famille que même sa conception était une évidence.

Une deuxième grossesse pas si simple…

Comme pour mon ainé, j’ai été malade sans être totalement handicapée comme ça a été le cas pour ma grossesse précédente. Je continuais à m’occuper de mon petit bout de 6 mois, tout en me disant que dans quelques mois, nous devrions revoir notre petite routine. J’ai douté bien entendu en me disant que j’étais peut-être égoïste d’imposer ce choix à notre fils, que lorsque sa petite sœur serait là, je lui porterais forcément moins d’attention… Ça m’a hantée pendant toute ma grossesse à vrai dire. Plus j’arrivais à mon terme, plus j’angoissais de ne pas être à ses côtés pendant mon séjour à la maternité. Depuis la naissance de mon fils, je n’avais jamais manqué un de ses réveils et un de ses couchers. Je culpabilisais tellement.
La fin de ma grossesse n’a pas été simple non plus. Élever un petit bout de 14 mois n’est pas déjà chose facile alors quand vous êtes enceinte de 8 mois, c’est épuisant, vraiment. Mais encore une fois, je ne voulais pas que mon fils subisse notre choix. J’ai donc fait comme si de rien n’était. Sauf que les sages-femmes de la maternité tirait la sonnette d’alarme mais encore une fois (bis), je n’ai pas écouté et pendant plus de deux mois, je suis restée avec un col ouvert à 2 et des contractions de travail qui agissaient directement sur le col. Je culpabilisais aussi pour ma fille en me disant que je devais me ménager au moins pour elle. C’est vraiment vers la fin que j’ai dit « stop ». Mais trop tard, le 25 janvier 2018, ma fille naissait. Et encore une fois (ter), je ne voulais pas laisser mon fils seul, sans moi. J’ai donc fait tout le travail à la maison, endurant pendant 10H les contractions de travail. Mais, tout ça, je vous l’ai raconté en vidéo.
Dès la maternité, nous avons ménagé Estao en lui expliquant qu’il ne serait plus le seul bébé à la maison et qu’Elia était sa petite sœur dont il fallait prendre soin. A l’époque, il venait d’avoir 15 mois et il ne marchait pas encore. Mais, comme pour nous montrer, à son père et moi, qu’il avait compris qu’il devait désormais se comporter comme un grand frère, il a marché le lendemain de la naissance de sa sœur, à la maternité, à quelques pas de là où il était né. Quel beau moment hautement symbolique !

 

Une nouvelle vie à 4 !

 

A l’heure actuelle, en repensant à ces cinq mois écoulés depuis la naissance d’Elia, toutes mes craintes se sont envolées. Estao n’est absolument pas jaloux de sa sœur. Il n’a jamais rien dit ni rien montré. Au contraire, il l’adore. Il la berce, la cajole, joue avec elle, est très prévenant vis à vis de sa petite sœur. Pour un petit garçon de 20 mois, c’est tellement mignon à voir. Et l’amour qu’ils se portent est réciproque. Notre petite Elia est très vive et tonique. Elle interagit énormément avec son frère. Elle grandit et évolue avec son grand frère. Elia ne rit aux éclats qu’avec son frère par exemple.

 

Si Estao ne s’intéresse pas à elle, elle fait en sorte d’attirer son regard pour qu’il vienne jouer avec elle. Pareil pour Estao, celle qu’il appelle « Ia-ia », est devenue son double. On dirait de vrais jumeaux parfois mais avec 15 mois d’écart ahah ! Le matin quand il se réveille – ils dorment tous les deux dans la même chambre pour le moment, Estao va impérativement embrasser sa sœur. Quand elle pleure, il vient me chercher pour aller voir ce qu’elle a. Quand elle prend son biberon, il lui tape dans le dos pour essayer de lui faire son rot. Quand ils sont côte à côte, Estao tient obligatoirement la main de sa sœur… Bref, j’ai pleins de petits exemples à vous donner !
Et j’ai la chance d’assister à ces moments de pure complicité. Je n’en imaginais pas tant lorsque nous avons décidé d’avoir un deuxième enfant rapidement. Alors, je ne vous le cache pas: même si la fin de ma grossesse a été difficile et que parfois, souvent même, je tombe de fatigue à 21H le soir, je ne regrette absolument pas avoir fait le choix d’avoir deux enfants rapprochés. Pour moi, c’est une chance unique. Parfois, quand c’est dur d’élever deux petits bouts de chou, je me dis que cette situation ne va durer qu’un temps, que je devrais plutôt en profiter parce qu’ils grandissent bien trop vite et hop, je suis instantanément requinquée !
Vous ne savez même pas à quel point je suis une maman heureuse et épanouie. Je ne regrette pas ce choix d’avoir deux enfants rapprochés en âge, de ne pas avoir écouté les gens qui me disaient que j’étais folle et égoïste d’avoir un deuxième enfant si vite. J’ai écouté mon cœur et cette envie qui irradiait tout mon être d’avoir un autre bébé. Désormais à 4, nous sommes une véritable famille que je n’imagine pas voir s’agrandir pour le moment… Mais qui sait ce que la vie nous réserve ! 😉
Et vous les mamans qui me suivent, combien avez-vous d’enfants ? 
Avez-vous des enfants rapprochés en âge ou avez-vous préféré attendre quelques années avant d’avoir d’autres enfants ?

 

Des bisous ♥

 





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2 Commentaires

  1. 19 juillet 2018 / 7 h 30 min

    Pour l'instant je n'ai qu'un enfant, une fille de 11 mois et demi, j'aimerai avoir plusieurs enfants, mais pas forcément rapprochés.. Et pour tout te dire le papa est souvent absent pour son travail donc j'ai beaucoup de mal à m'imaginer avec deux petits à m'occuper seule 😉
    Des bisous !

  2. 23 juillet 2018 / 12 h 35 min

    Quel joli témoignage ! Je n'ai pas d'enfants, mais j'aime m'informer de plein de choses sur la grossesse et la vie avec les enfants (d'ailleurs c'est mon métier, je suis éducatrice de l'enfance et c'est donc un sujet qui me passionne ! 🙂 ) Sinon de mon côté j'ai 4 frères et soeurs mais il y a 3-4 ans d'écarts entre chacun d'entre nous ! 🙂

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