Enfant vs. pas d’enfant: la réalité du quotidien !

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Comme le dit si bien l’adage, « tant que tu n’as pas d’enfants, tu ne sais pas de quoi tu parles ». Combien de fois, ma mère m’a dit ça du genre, « tu comprendras mieux quand tu auras des enfants ». Généralement, c’était son argument de base pour clôturer le débat. Bref, maintenant que j’ai des enfants, je peux faire le fameux comparatif « avant/après ». Avant et après quoi vous me direz ? Leurs arrivées pardi ! Parce que, oui, quand vous avez votre premier enfant, on vous dit que c’est le « chamboulement » de votre vie. Vie personnelle, vie professionnelle, vie de couple… le mot « chamboulement » est un doux euphémisme. La preuve dans l’article d’aujourd’hui !

1. Du temps pour soi

Je précise avant tout que cet article est à prendre avec humour – même si la quasi-totalité des points que je vais énumérer ont été « expérimentés » par mes soins ahah ! Déjà, l’un des plus grands changements qui intervient quand vous devenez parent réside dans le fait de ne plus avoir de temps pour soi. Au début, quand bébé n’a que quelques semaines, même avec la meilleure des organisations, dans le meilleur des cas, vous arrivez tout juste à vous doucher en 5 minutes – brossage des dents compris bien entendu !

Cas de figure:

 PAS D’ENFANT: 

« Tiens, je vais me faire couler un bon petit bain chaud et me faire un masque du visage et pour les cheveux. Ça me fera du bien ! »

 ENFANT: 

« Ça compte le masque au vomi de bébé ? » ou bien « De toute façon, depuis quelques semaines, je teste bien malgré moi la tendance du No Poo, mes cheveux en ont euh…besoin. » Besoin ou pas le temps ? ahah !

2. Le sommeil.

La grasse mat’. Ce mot est banni de mon vocabulaire depuis que je suis maman, tout bonnement. Si, ou bien, la grasse matinée mais à l’envers: la maigre nuit. Quand bébé est là, si vous arrivez à dormir 4H d’affilé par nuit, vous êtes chanceuse sachez-le ! Le manque de sommeil était ma plus grande peur lorsque je suis devenue maman. Mais finalement, comme je le disais plus haut, ce sont les débuts qui sont difficiles. J’ai la chance d’avoir des enfants qui dorment beaucoup donc j’ai eu droit à une nuit de 6H très rapidement.

Cas de figure:

 PAS D’ENFANT: 

 » Ce matin, j’ai dormi jusqu’à 11H, comme chaque dimanche quoi. »

 ENFANT: 

 » Ce matin, j’ai dormi jusqu’à 8H (oui, chez les jeunes parents, la définition du mot « grasse mat' » n’est plus tout à fait la même !), comme chaque… euh, c’était quand la dernière fois déjà ? »

3. Les sorties.

Déjà, quand vous avez des enfants en bas âge, vous pouvez oublier les sorties du mercredi soir ou du dimanche au cinéma – sauf si vous avez une babysitter au top ! Avant, j’adorais y aller. Maintenant, je dois prévoir cette sortie plus que banale des semaines en avance. Vous avez les sorties au restaurant ou pire, les vacances. La différence entre avec et sans enfant est flagrante ici aussi. Pour le restaurant, ce n’est plus un sac à langer que vous emportez mais un bout du dressing des enfants: pyjama (si sortie le soir), body, chaussettes, pantalon, T-shirt de rechange, un petit pot, un yaourt, un biberon, la sucette, le doudou, les couches, les lingettes… Pour une petite sortie qui ne devrait pas durer plus de 2 heures, il faut être au taquet ! 

Vous allez me dire que lorsqu’ils seront plus grands, plus besoin de sac à langer. Pas faux. Mais cette fois-ci, c’est de vos nerfs dont vous aurez besoin. Sérieusement, qui a diné au restaurant avec ses enfants sans bouger de sa chaise et sans prononcer la moindre menace de punition imminente ? Et pour les vacances, c’est pas mieux: pas de grasse mat’, des valises qui débordent de « au-cas-où« , des activités quelque peu différentes de vos vacances d’avant (oubliez toute envie de chiller près de la piscine avec un mojito à la main, dites bonjour aux manèges et autres visites guidées réservées aux moins de 12 ans !).

Cas de figure:

 PAS D’ENFANT: 

« Allez, ce soir, je fais la fête jusqu’à 6H du mat’, demain, je pourrai dormir toute la journée si je veux, je suis en vacaaaaances ! »

 ENFANT: 

« Allez, ce soir, je fais la fête jusqu’à 6H du mat’, comme ça, demain, je serai opérationnelle pour le lever des enfants à 8H. » Bah oui, deux heures de sommeil d’affilée dans une nuit, ça suffit à remettre d’aplomb, c’est bien connu !

4. Les centres d’intérêt.

Globalement, ce qui change quand vous devenez parent, ce sont vos centres d’intérêt. Vous êtes toujours plus ou moins attirés par les mêmes choses mais aussi par d’autres thématiques. Prenez les films par exemple. Sur Netflix, les films d’horreurs étaient en tête de liste. Maintenant, c’est « L’âne Trotro » ou encore « Moi, moche et méchant« . Pareil pour la musique. Avant, vous connaissiez par cœur le dernier album d’Orelsan. Maintenant, c’est « Libérée, délivrée » qui tourne en boucle dans votre tête.

Hé oui, c’est bien connu, les enfants élargissent notre culture ahah ! Pareil pour les livres. Oubliez le dernier Musso, dites bonjour à « Petit Ours Brun » qui va à la piscine pour la première fois – oui, on est loin de la méthode Montessori ahah ! (encore une pensée que seule une maman peut avoir tiens !). Bref, au lien de « changer », on va dire que les centres d’intérêt s’élargissent quelque peu quand on a des enfants…

Cas de figure:

 PAS D’ENFANT: 

 « Je suis allée vendredi soir à la rétrospective d’Andy Warhol à Pompidou, j’ai A-DO-RE ! »

 ENFANT: 

« Je suis allée samedi après-midi au parc zoologique avec mes enfants et ils ont A-DO-RE… oui, ils ont adoré voir les animaux faire caca. »  – anecdote véridique mais pas personnelle cette fois-ci ahah !
Bref, je vous ai dressé un portrait un peu caricatural de la réalité du quotidien quand on est parents et quand on ne l’est pas mais je suis sûre que, comme moi, vous vous retrouverez dans certaines anecdotes, n’est-ce pas ? 😉
En tout cas, n’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de cet article, si vous avez aimé ou non et n’hésitez pas à partager également vos anecdotes de parents en commentaire ! 😉

Des bisous





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2 Commentaires

  1. 12 mars 2018 / 10 h 36 min

    C'est vrai. Il manque l'impossibilité d'avoir une discussion ininterrompue, mais de toute façon, ce n'est pas possible parce qu'on ne sort plus donc on n'a rien à raconter. Plus le fait qu'on début, on parle beaucoup de "pipi et caca" et que finalement, ce n'est pas si sale (enfin, c'est ce qu'on se répète pour supporter).

  2. Nolwenn
    16 mars 2018 / 18 h 25 min

    Ahah, ce petit comparatif était très drôle à découvrir ! 🙂

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